4 astuces pour diminuer son budget alimentation

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Diminuer son budget alimentation sans se priver : une approche joyeuse, créative et vivante

Ce que je vais partager ici, ce ne sont pas des astuces “de plus”, mais un état d’esprit nourri par des années de pratique quotidienne, de cuisine partagée et d’explorations joyeuses autour de la table. Une philosophie culinaire qui m’a permis de nourrir des tablées nombreuses, gourmandes, imprévues, sans jamais sacrifier ni l’équilibre, ni le plaisir, ni le lien.

Sur le groupe WhatsApp de La Capitainerie, une question posée par Hélène a lancé une réflexion collective précieuse :
Comment réduire le coût des repas sans y perdre en goût, en liberté, en lien ? 

 

1. Un “fond de possibilités” plutôt qu’une multitude de recettes fixes

Quand j’ai arrêté le gluten, je vivais avec mes enfants, mon compagnon, une coloc et sa fille, plus quelques affamés de passage. La priorité : nourrir tout ce monde avec un budget alimentation maîtrisé, sans impacter leurs préférences avec mes limitations !

Ma méthode : associer à chaque repas
  • Un glucide lent qui donne à tous la sensation de satiété (pommes de terre, riz, lentilles, quinoa, pois chiches, etc.), en grande quantité, préparé pour deux repas minimum

  • Des légumes de saison, coupés en gros dés et cuits en grande sauteuse (15′) ou rôtis au four : 5 minutes de préparation, une cuisson longue et un résultat savoureux

  • Une protéine animale un repas du soir sur deux : œufs, viande, poisson. Pour les viandes, je faisais au moins une fois par semaine un plat genre daube ou pot au feu (facile à faire mais très long à cuire), pour au moins 12 portions

  • Toujours une touche de frais : salade verte, tomates, herbes fraîches

Et je cuisinais en pensant aux restes : les pommes de terre d’un repas se recyclent en gratin le lendemain, les légumes rôtis en salade composée, les restes de poulet en curry avec oignons, épices et riz.

Du coup, il y avait presque toujours dans le frigo de quoi manger rapidement. Et chacun mangeait selon ses préférences : moi, les légumes et la salade, la fille de mon amie, seulement le riz ou les pommes de terre, les ados plutôt protéines et glucides lents… 

Résultat : moins de charge mentale, plus de souplesse, pas de gâchis et un budget alimentation qui reste stable même avec une maison pleine. + de créativité + de lien et moins d’argent

 

2. Organiser… mais pas s’enfermer

Hélène partageait sa crainte : sans planification, elle achetait trois fois trop. Trop de tentations, trop d’idées, trop de produits… et un budget alimentation qui s’envole.

Ma réponse : il existe une voie médiane.

Planifier un “fond soutenant” :

  • Des ingrédients basiques à toujours avoir dans les placards : légumineuses, céréales, pâtes, épices, tomates pelées, œufs, huile, thon et sardines en boite, farine, chocolat…)

  • Une collection de plats-refuges-préférés : pour moi ce sont les dahls, tartes salées, gratins, currys, soupes, poêlées, salades composées, et les panacottas et l’incroyable mousse au chocolat vegan en dessert !

À partir de ces deux listes, créer une liste de courses de base, en produits frais et en produits secs, pour alimenter ce fond.

Se laisser inspirer par la saison pour les ingrédients et les variations

C’est vraiment le moment agréable des courses, celui où on laisse les légumes et produits locaux et de saison nous appeler :  “Tiens, ces choux fleurs me font envie, j’ai déjà les pommes de terre : je vais faire un gratin”

Ce n’est pas de l’impro totale. C’est un mode d’emploi fluide, qui réduit les achats inutiles et soutient ton budget alimentation sur le long terme.

 

3. Penser “formats” plus que “recettes”

Changer de focale aide énormément. Plutôt que de penser “repas = recette complète”, pense :

  • Un format : tarte, poêlée, gratin, plat mijoté, soupe.
    Pour les viandes par exemple : en sauce, mijotées (genre daube, tajine,…), bouillies (genre couscous, pot au feu,…), à la poêle (genre escalopes), au four (poulet, rôtis)

  • Une base : féculent + légume + protéine

  • Une touche : herbes, sauce, assaisonnement

Et tout devient plus simple :

  • Reste de patates sautées ? ➝ Œufs dessus + salade verte

  • Restes de légumes ? ➝ Pois chiches + épices ➝ salade complète

  • Riz déjà cuit ? ➝ Curry express avec les restes de viande ou de légumes rôtis

En cuisinant de cette manière, tu crées une liberté alimentaire sobre et joyeuse. Et ton budget alimentation en profite à chaque étape.

 

4. Créer du lien autour de la cuisine

Cuisiner n’est pas qu’une tâche à cocher sur la TodoList : c’est aussi un moment de transmission, de complicité, de détente.

J’en entends souvent parler comme d’une contrainte, une corvée, qu’on aimerait réduire au minimum… pour gagner du temps. D’où la tentation des plats tout prêts (très chers, de faible qualité gustative). Un peu comme si manger était réduit à ne plus avoir faim.

Dans ma cuisine, on faisait les devoirs, on prenait l’apéro, on décidait des vacances. C’était un moment de la vie familiale : les enfants aidaient à leur rythme, et même ceux qui râlaient finissaient par apprendre sans s’en rendre compte. Mon fils m’en remerciait joliment il y a quelques mois en me disant : tu sais, je pense que c’est là que j’ai appris à faire à manger, parce que vraiment, je ne savais pas que je savais tout ça ! 

L’alimentation, c’est bien davantage qu’une façon de mettre du carburant dans la machine, de remplir un estomac qui crie ou de satisfaire les papilles gustatives. C’est une façon de :

  • prendre soin de notre santé (ce qui diminue d’autant le budget médecin, pharmacie etc.), 
  • de créer, d’inventer, de faire, d’apprendre, de transmettre
  • et surtout, d’être ensemble !

 

5. Un exemple qui m’a inspirée

J’ai connu une femme qui m’a beaucoup inspirée par sa façon originale de gérer les repas. Elle avait l’âge de ma maman, je venais d’avoir mes enfants, on était amis avec son fils et on passait des weekends entiers chez elle au moment des grandes vacances. Il y avait 10 à 12 personnes en continu, et qui ne mangeaient pas forcément en même temps.

Elle se levait tôt (7h30), partait boire son café en ville, et faire le marché 3 fois par semaine. Puis elle revenait avec les courses et de bons pains et s’installait sur la (très) grande table de la (très) grande cuisine. Chacun venait prendre son petit déjeuner, on se racontait les nouvelles et elle préparait tranquillement terrines de poivrons marinés, caviar d’aubergines, gratins provençaux, fines omelettes (comme des crêpes, qu’elle empilait, aux herbes, aux tomates, aux poivrons), anchoiades, légumes vapeur, sauce aioli, salades composées diverses et gateaux – le tout selon son humeur et ses appétits du jour.

Vers 11h30, c’était fini et elle ne faisait plus RIEN de la journée.

Mais on pouvait tous sortir de quoi faire un festin à n’importe quelle heure. À nous de mettre la table, débarraser, laver, ranger 😉

Finalement, c’était de saison, créatif, pensé comme un “fond de possibilités” – et ensemble.

C’était une façon créative d’aimer et de se respecter. Et un budget alimentation pensé pour durer.

 

6. En résumé : vers un “budget alimentation vivant”

Voici les piliers de cette approche :

🛒 Un fond de placard bien pensé (riz, lentilles, tomates pelées, thon, œufs, épices…)

🥬 Des achats de saison, alignés avec quelques plats-refuges simples

📋 Une logique de formats souples (gratins, tartes, plats mijotés, soupes, poêlées…)

🍲 Une cuisine en double quantité pour créer des restes utiles

🤝 Un moment de lien, pas de performance

Et si tu essayais, cette semaine, de noter 5 plats que tu sais faire facilement et que tu aimes manger ? Juste ça. Puis d’acheter en fonction d’eux, et de ton fond.

Tu verras, ça change tout.

Cuisiner peut redevenir un acte de soin. Et diminuer ton budget alimentation, un chemin de plaisir, pas de privation.

À toi : partage en commentaires quels sont tes plats refuge ? Comment organises-tu le quotidien de ta cuisine ?

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2 réponses

  1. Merci beaucoup Fabienne !!!
    “Faire à manger” tous les jours, 2 fois par jour, avec un jeune garçon ULTRA-difficile, et pleiiiiin de trucs à gérer à côté est effectivement devenu au fil des jours, semaines et mois une corvée dont je me passerais bien.
    Depuis que j’ai inclus mon fils dans la préparation des repas les soirs et week-ends, c’est déjà beaucoup moins désagréable.
    Je vais tester tes propositions pendant ces vacances pour voir si ça redevient agréable (j’adore cuisiner pour un dîner entre amis, c’est le quotidien qui me “fatigue”)

    1. Merci Dominique !
      Oui, ce temps, même quotidien, peut devenir un temps de partage, de transmission, de créativité, de re-création ! “Tous comptes faits” le temps “gagné” à ne pas cuisiner nourrira-t’il tous ces besoins ?

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