3 vérités cachées pour transformer ta relation à l’argent

relation à l'argent

3 vérités cachées pour transformer ta relation à l’argent

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3 vérités cachées pour transformer ta relation à l’argent

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Repenser sa relation à l’argent : comprendre, ressentir, choisir

On parle souvent d’argent, mais rarement de relation à l’argent.

On le poursuit, on l’angoisse, on le juge, on s’en veut… mais sait-on seulement ce que l’argent est, ce qu’il représente, et ce qu’il fait à nos vies ?
As-tu déjà réfléchi à la manière dont il est créé ? À ce qu’il incarne ? Et pourquoi il déclenche en toi – et en chacun de nous – autant de tensions, de conflits, d’incompréhensions ?

Ce que nous appelons “l’argent” est bien plus qu’un moyen de paiement : c’est un miroir.
Et pour beaucoup, un miroir déformant, angoissant, culpabilisant.

Comprendre le fonctionnement de notre système monétaire, et ce qu’il a de spécifique (et de rare dans l’histoire humaine), permet un changement de regard fondamental.
Car notre rapport à l’argent est façonné par un système précis, récent, intriqué avec une vision du monde dominée par la séparation, la rationalité et la compétition.

Et ce système a un coût : il nous déconnecte les uns des autres, de nos besoins profonds, et du vivant lui-même.

Voici trois clés pour le démystifier et retrouver un pouvoir d’agir.

 

1. Notre système monétaire crée la rareté… pas l’abondance

Sur les 30 000 ans d’histoire monétaire humaine, notre système actuel n’existe que depuis 3000 ans. Et il est le seul à fonctionner de cette manière : l’argent y est créé sous forme de dette, par les banques commerciales.

Tu veux acheter un four à céramique : ta banque t’évalue, te prête 1000€, et hop, l’argent est créé. Il n’existait pas avant. Il entre en circulation, puis est détruit quand tu rembourses. Mais les intérêts, eux, ne sont pas créés.
Alors où va-t-on les chercher ? Dans l’argent déjà en circulation. Ce qui pousse chacun à se battre pour récupérer un peu plus que ce qu’il a émis.

Résultat : une tension permanente, même quand on “a assez”.
Ce système fabrique de la rareté, mécaniquement.

Les autres monnaies (locales, communautaires, fondantes…) n’ont jamais fonctionné ainsi. Elles circulaient pour soutenir l’échange, pas pour stocker de la valeur. Elles étaient “yin” : elles nourrissaient les liens, le vivant, le soin, le collectif.
Notre monnaie, elle, est “yang” : elle stocke, elle accumule, elle récompense ceux qui gardent.

Ce fonctionnement, plus ancien encore que notre civilisation judéo-chrétienne, influence collectivement notre relation à l’argent, mais aussi notre façon d’interagir et d’échanger.

 

2. Ce système nourrit l’avidité, l’isolement, la défiance

Ce n’est pas qu’une question économique : c’est une culture.
La fonction de réserve de valeur – propre à notre système – crée un jeu à somme finie : certains gardent, donc d’autres manquent. L’échange devient compétition. La richesse devient pouvoir.

Peu à peu, la méfiance s’installe.
On regarde l’autre comme un concurrent, ou comme une menace. Même dans les cercles bienveillants, l’argent devient tabou, source de non-dits ou de jugements.

Ce n’est pas parce qu’on est égoïstes. C’est parce que le système nous y pousse.

Ce système monétaire, porté par des valeurs de performance, de hiérarchie, d’intérêt à court terme, est le reflet d’une vision du monde très particulière : celle qui domine depuis les grandes civilisations monothéistes.

Le lien au féminin, à la nature, à la matière, à la fécondité a été diabolisé, rejeté, contrôlé. Le corps devient péché. Le plaisir, un danger. L’abondance, une illusion suspecte.
Et la pensée triomphe. Descartes l’écrit noir sur blanc : “Je pense donc je suis”. Sous-entendu : je ne suis pas ce corps. Je suis mon esprit, mon raisonnement, ma capacité à maîtriser.

Dans cette logique, la Terre est “à notre service”. Comme nos corps, que l’on doit dompter, exploiter, rentabiliser.

Et l’argent, dans tout ça ?
Il devient un outil de contrôle, de pouvoir, de reconnaissance sociale. Il dit : “tu mérites”, ou “tu ne mérites pas”. Il récompense celui qui s’adapte le mieux à la règle du jeu… pas forcément celui qui prend soin du vivant.

 

3. Nous avons désinvesti notre corps pour surinvestir le contrôle

Tu culpabilises de “mal gérer ton argent” ? Tu ressens un stress flou ou une anxiété chronique dès que tu regardes ton compte ? Tu évites les sujets budgétaires ? Tu n’es pas seul·e.
Et tu n’as rien de “cassé” : tu es le produit d’un monde qui t’a appris à ignorer ton corps, à nier tes besoins, à juger tes désirs.

Depuis des générations, on t’a enseigné qu’il faut mériter, lutter, sacrifier.
Et que la paix viendra plus tard, si tu es sage.

Mais tu as le droit de te réapproprier tes ressentis, tes élans, ta capacité à choisir. Tu as le droit de ressentir de la colère, de la peur, de la tristesse…

” Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade”, disait déjà Krishnamurti dans les années 70.


T’autoriser à ressentir l’inconfortable de ta relation à l’argent, c’est même le premier pas pour transformer ces émotions en puissance.

 

Vers une relation apaisée à l’argent : ressentir, choisir, transformer

Pacifier sa relation à l’argent, ce n’est pas seulement “mieux gérer”.
C’est reprendre conscience que chaque transaction est un choix. Et que ce choix peut devenir un acte de réconciliation avec toi-même.

Pour cela, il faut retisser du lien avec ton corps, tes besoins, tes désirs.
👉 Quand tu sais ce dont tu as besoin, tu dépenses moins… mais mieux.
👉 Quand tu te sens aligné·e, tu n’es plus à la merci des injonctions sociales.
👉 Et quand tu vois l’argent comme un outil au service du vivant, tu redeviens acteur·rice du monde que tu veux.

Ce mouvement d’émancipation, je l’accompagne dans mes coachings, ma formation ou encore La Capitainerie, une communauté qui relie gestion et conscience, argent et désir, responsabilité et joie.

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